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bienvenue aux mateurs de tous poils ! ceci est le blog dédié à notre troisième livre autoédité, « bouquin coquin et taquin d’une catin et d’un libertin » ( pour nous soutenir en commandant, c'est ici !!! ). après « lendemain du grand soir », « la philo south-parkoise, ça troue le cul !!! », voici notre essai érotique et réflexif sur la place et l’impact de la sexualité sur nos vies sociales et sentimentales, utilisant des vocabulaires thématiques « neutres » (nature, sports mécaniques, gastronomie, végétaux, sports, musique, drogues) détournés de leur contexte et sens originel pour visualiser des scènes érotiques (l’œuvre reste érotique-chic plutôt que porno-crado !). parallèlement à cela, nous avançons sur « une histoire d’homo sexualis » : émergence biologique puis évolution comportementale du sexe, la sexualité chez les autres animaux ainsi que dans notre vaste groupe de primates, puis chez les différents homo qui se sont succédés jusqu'à nous (même dans l'art préhistorique, constellé de triangles pubiens et de phallus), la vision mythologique du sexe et de la sexualité, la prostitution dans la civilisation. *** commande *** ebook catégories bouquin coquin & taquin ... (24) la prostitution à travers les âges (8) la contraception à travers les âges (2) la naissance de la sexualité biologique (1) la sexualité chez les autres animaux (1) la sexualité de la famille primates / homos (1) la sexualité de nos ancêtres deux fois "sages" (5) la sexualité dans la civilisation et ses mythes (5) recherche coquineletter inscription à la newsletter merci de fournir une adresse email valide notifications de publication d'articles newsletters du blog derniers articles histoire du sexe filmé anniv' des 5 ans du collectif des 12 singes : promo à pas chère jusqu'à noël ** commander ** « bouquin coquin et taquin d'une catin et d'un libertin » chapitre 0 : l'innocence de l'enfance face à la montée du besoin/envie de jouissance introduction de bouquin coquin et taquin d'une catin et d'un libertin chapitre 1b : le boum-boum zen dans sa benz chapitre 1a : contons fleurette à la belle des champs chap 10b : plus on est de fous plus on jouit chap 8 : les amazones démontent jésus chap 5 : heureusement qu'il y a l'amour, enfin ... !!! / ??? liste complète consultez le livre via googlebooks publications en direct liv(r)e follow this blog liens groupe facebook dédié à bouquin coquin blog du collectif des 12 singes (et bonobos) suivi de nos publications en direct liv(r)e une jolie histoire de libertinage : découvrir, pas à pas, les débuts d'un jeune couple dans sa quête du plaisir histoire erotique gratuite (blog pour rendre le pouvoir aux mots) bouquin coquin... en ebook soutenez-nous/commandez-nous ces sites nous citent page fb du collectif des 12 singes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 suivant fin histoire du sexe filmé vas-y vas-y, développe mon amie, tout ceci est fort intéressant ! peux-tu nous faire un historique du sexe filmé ? u : « avec grand plaisir, surtout que c’est très instructif ! commençons alors par le commencement ! dès 1895, année de la création du cinématographe, la bobine de annabelle serpentine dance créa un certain émoi, au point qu’elle fut détruite quelques années plus tard. avec ses voiles tournoyant et ses mouvements de fleur, de papillon, de flamme, l’américaine loie füller (1862-1928) a été une pionnière de la danse moderne, ayant su renouveler la conception du mouvement et révolutionner la scénographie par son utilisation savante de l’espace et de l’éclairage électrique. le succès de la danse serpentine , l’une de ses premières chorégraphies (1891), fut immédiat et inspira les premiers cinéastes, louis lumière réalisant également une version en 1896. le réalisateur de annabelle serpentine dance , william k. l. dickson (son père, james waite dickson, était artiste, astronome et linguiste, et disait être le descendant en ligne directe du peintre hogarth, et du juge john waite, l’homme qui prononça la sentence de mort du roi charles i er ; musicienne douée, sa mère, elizabeth kennedy-laurie dickson, était apparentée aux lauries de maxwellton et, de façon plus lointaine, au duc d’athol et à la branche royale des stuart), travailla étroitement avec edison au développement du phonographe. en 1888, l’inventeur et industriel américain thomas alva edison eut l’idée d’un appareil qui devait faire « pour l’œil ce que le phonographe fait pour l’oreille ». en mars 1889, une déclaration préliminaire à un dépôt de brevet d’invention fut remplie pour l’invention proposée d’un engin capable de produire des images en mouvement, baptisé le kinétoscope. c’est dickson, alors le photographe officiel de la société d’edison, qui fut chargé de concrétiser le projet. pour répondre à cette demande, dickson inventa le premier film celluloïd fonctionnel, et décida pour celui-ci du format de 35 mm, un standard qui existe encore de nos jours. le premier prototype en état de fonctionner fut dévoilé en mai 1891 et la version finale du kinétoscope fut officiellement inaugurée au brooklyn institute of arts and sciences le 9 mai 1893. à la fin de 1894 ou au début de 1895, dickson devint conseiller pour la conception d’images en mouvement auprès des frères otway et grey latham et de leur père woodville latham, qui dirigeaient l’une des sociétés les plus importantes proposant au public d’utiliser l’invention. l’équipe formée par ces anciens associés d’edison développa le système de projecteur eidoloscope, qui allait être utilisé lors de la première projection commerciale d’un film de l’histoire, le 20 mai 1895. la même année, dickson réalisa le premier film homosexuel, the gay brothers , suivi en france en 1907 par l’éclipse du soleil en pleine lune , film de georges méliès au début du cinéma muet : suivant les évolutions de la société, la représentation de l’homosexualité masculine à l’écran a difficilement passé le cap de la caricature ou du dénigrement. tout d’abord cachée, mais suggérée en usant de subterfuges pour déjouer les censeurs – même si le français jean genet réalisa en 1950 un chant d’amour , où depuis leurs cellules, deux prisonniers arrivent à communiquer grâce à un trou percé dans le mur qui les sépare et avec la complicité silencieuse du gardien qui les observe par le judas, ils vont établir un contact amoureux et érotique en utilisant divers objets tels qu’une cigarette, une paille, qui fut censuré jusqu’en 1975, elle fut surtout utilisée par le biais de la caricature ! l’année suivante, en 1896, le premier baiser à l’écran dans the kiss , entre john c. rice et may irwin, déclencha la polémique et déchaîna les fureurs de la presse et des ligues bien pensantes à un point tel qu’un journaliste du chicago tribune demanda l’intervention de la police « contre cette obscénité ». en fait, les films pornographiques font partie des tous premiers films (et même dessins animés) réalisés suite à l’invention du cinématographe par les frères lumière : ils étaient fortement marqués d’amateurisme, généralement tournés et projetés dans des maisons closes, mettant en scène des prostituées et leurs clients. suite au développement du cinéma muet au début du xxè siècle, les tournages de films x furent parfois réalisés en parallèle des films plus conventionnels, l’équipe de tournage utilisant les mêmes décors et parfois les mêmes acteurs (les actrices étant généralement des prostituées ou de jeunes actrices), ces tournages apportant un apport financier permettant de soutenir la production de l’œuvre principale. des réalisateurs très connus du cinéma muet en noir et blanc ont ainsi réalisé des films pornographiques. tant et si bien que la censure apparut en 1907 aux états-unis et en 1909 en angleterre et en france. à partir de là, la nudité se dévoila dans deux circuits parallèles, le premier, clandestin, avec la confection de bandes érotiques pour une bourgeoisie aisée, le second, grand public, sous forme de suggestion. pour montrer davantage qu’une épaule dénudée, il fallait un alibi, celui d’une